Agroalimentaire : Les TMS sont plus qu’une fatalité

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Agroalimentaire : Les TMS sont plus qu’une fatalité.

 

Y a t-il beaucoup d’absentéisme à certains postes de travail ?

Les salariés se plaignent ils de douleurs ?

Y a t-il un “turn-over” important sur certains postes ?

Y a t-il beaucoup de déclarations d’inaptitudes ? 

 

Et si c’était….les TMS ? 

 

Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) sont des pathologies qui affectent les différents tissus (tendons, gaines synoviales, nerfs,…) situés à la périphérie des articulations .

 

Ces pathologies résultent d’un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles des personnes et les exigences des situations de travail. En effet, durant l’activité de travail, des microlésions se créent dans les tissus.

Les TMS se développent principalement à l’épaule (tendinite de la coiffe des rotateurs), au coude (épicondylite) et au poignet (Syndrome du Canal Carpien).

 

Le principal signe clinique des TMS s’exprime au travers de la douleur ressentie au cours ou en dehors du travail (engourdissements, picotements…).

 

La douleur s’associe progressivement à une gène fonctionnelle de plus en plus importante au fil du temps.

 

Ces pathologies, invalidantes pour la vie personnelle, le sont surtout pour l’exercice de l’activité professionnelle.

 

Les TMS constituent actuellement les pathologies professionnelles de loin les plus répandues dans les pays industrialisés.

Image représentant les zones du corps les plus impactées par les TMS :

 

 

Les TMS sur l’industrie agroalimentaire, quelques chiffres affolants : 

 

97 % des maladies professionnelles reconnues dans le secteur de l’agroalimentaire sont liés à des TMS dont l’impact financier et économique est important. Plus de 77 millions d’euros de cotisations sont versées par les entreprises du secteur au titre de ces sinistres et plus de 930 000 jours de travail sont perdus du fait des arrêts de travail des salariés touchés.

 

 

Crédit image : @Cramif

 

 

Quels enjeux de performance pour l’entreprise ? 

 

Les couts pour l’entreprise sont assez importants, tels que les couts directs et indirects et ils ont aussi un impact important sur la performance de l’entreprise (voir schéma ci dessous).

 

Il faut donc :

> S’interroger sur les couts directs, permet une évaluation quantitative utile grâce à laquelle on prend en compte les coûts imputables directement à la gestion des TMS.

 

> Identifier certains dysfonctionnements et les régulations mises en œuvre, permet d’évaluer les coûts de régulation.

 

 

 

Quelques repères pour construire l’état des lieux : 

 

Peut-être avez-vous déjà identifié le risque TMS lors de l’évaluation des risques professionnels ou à l’occasion de la rédaction du Document Unique dans votre entreprise? 

 

Peut-être êtes-vous passé à coté de ce risque simplement parce que vous en ignoriez l’existence ou les facteurs de risque ? 

 

 

Alors, comment repérer les TMS ? 

 

En dehors des sollicitations biomécaniques « visibles », l’organisation du travail et les facteurs psychosociaux jouent un rôle important dans la survenue des TMS.

 

Il conviendra de recueillir un certain nombre d’éléments :

 

 

Ce qui se voit (facteurs biomécaniques) :

 

Les TMS peuvent trouver leur origine dans des mouvements normaux, courants qui ne semblent pas particulièrement dangereux.

 

Ce qui les rend dangereux en situation de travail, c’est :

 

  • La répétition du geste, souvent accompagnée d’un effort

 

  • Une cadence de travail qui ne permet pas une récupération suffisante entre les mouvements (problème de cicatrisation des micro lésions)

 

  • L’adoption de postures fixes ou contraintes (éventuellement avec port de charge !)

 

  • La concentration de la force sur de petites parties de l’organisme, comme la main ou le poignet,

 

  • L’environnement du travail joue aussi un rôle dans l’apparition des TMS (la chaleur, le froid, les vibrations…).

 

C’est souvent l’ensemble de plusieurs de ces facteurs et leurs interactions qui engendrent les lésions.

 

Les facteurs d’apparition de TMS peuvent donc être observables, mais il est également possible de déceler ce risque par d’autres interrogations :

 

 

Ce qui se vit (facteurs psychosociaux) :

 

  • Les plaintes remontant par la voie hiérarchique, par le médecin du travail, par le CHSCT ou les délégués du personnel,

 

  • Le ressenti des salariés sur les postes de travail,

 

  • La fatigue exprimée par les salariés (généralement au médecin du travail).

(Que disent les salariés ? Que dit le médecin du travail ? …)

 

Ce qui se mesure (indicateurs) :

 

  • La répartition des Accidents du Travail (AT) et des Maladies Professionnelles (MP) par service et par type,

 

  • Les problèmes d’absentéisme, de turn-over sur des postes précis,

 

  • Les problèmes de recrutement, de fidélisation d’intérimaires sur des postes précis,

 

  • D’éventuelles baisses de productivité en fin de ligne,

 

  • D’éventuels problèmes de qualité récurrents sur la production,

 

  • Le registre des accidents du travail bénins,….

 

 

Ce qui peut s’anticiper :

 

Analyser l’impact des transformations sur les situations de travail :

 

  • Transformations techniques,

 

  • Transformations organisationnelles,

 

  • Introduction de nouvelles technologies,…

 

 

Quelques repères pour agir sur une situation de travail :

 

Le périmètre d’action se situera dans 3 domaines :

 

Élaborer et mettre en œuvre un programme d’action TMS 

 

Une fois les situations de travail analysées sous l’angle de la prévention des TMS (analyse globale décrite précédemment),le groupe de travail devra :

 

A. Procéder à la hiérarchisation des actions :

 

Respecter les principes généraux de prévention (art.L 230-2 du Code du Travail) :

 

1.Eviter le risque,

 

2.Adapter le travail à l’homme (conception des postes de travail, choix des équipements et des méthodes de travail)

 

3.Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation et les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants.

 

4.Prioriser des mesures de protection collective sur les protections individuelles.

 

B. Procéder à l’élaboration du plan d’actions :

 

Prendre en compte à la fois les facteurs organisationnels, techniques et humains.

 

 

C. Mettre en œuvre ce plan d’actions :

 

• Définir les moyens humains et financiers (coûts et opportunités d’investissements) à dédier à chaque action envisagée,

 

• Fixer un calendrier précis, selon les priorités,

 

• Désigner un responsable du suivi pour chaque action,

 

• S’assurer de la disponibilité d’outils de pilotage permettant d’ajuster les choix, de contrôler l’efficacité des mesures et de respecter les délais (tableaux de bord, indicateurs…).

 

La bonne nouvelle, des entreprises du secteur agissent ! Et on va vous montrer un exemple précis…

 

Et maintenant, place à un exemple concret dans le domaine de l’industrie alimentaire (domaine industrie de viande) : 

 

Lorsque l’on parle d’un exemple concret, c’est un équipement technique mis en place pour éviter de se baisser ainsi que le port de charge sur le poste de chaine de conditionnement.

 

Une image vaut mille mots et on vous partage en photo cette réalisation :

 

 

 

 

AVANT : Une pile de bac est sur un socle rouleur (plateforme roulante) et le collaborateur doit vider chacun de ces bacs et conditionner (à l’occurrence des saucisses sur la photo) dans les barquettes sur la chaine de conditionnement. Chaque bac est sur une pile, et au fur et à mesure que les bacs se vident, le poste de travail (la pile) est de plus en plus bas, ce qui nécessite au collaborateur de se baisser en permanence.

 

APRES : Un mini gerbeur HAPPYLIFT porte la pile de bac et met le dernier bac à la bonne hauteur pour le collaborateur. Puis au fur et à mesure que les bacs se vident et sont enlevés, la pile se met à niveau automatiquement grâce à une cellule de détection ! Ainsi le bac sera toujours à la bonne hauteur de travail pour le collaborateur 🙂

 

Vous pourrez voir l’exemple en photo ci dessus ou en vidéo ci dessous :

 

⏩Découvrez la fiche technique de cet équipement HAPPYLIFT : https://www.happymanut.net/mini-gerbeur-electrique-inox-happylift-100-kg

 

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Présentation rapide : nous sommes concepteur de matériel ergonomique pour les milieux alimentaires.

 

L’industrie agro-alimentaire, la restauration collective et tout autre secteur alimentaire sont nos domaines de prédilection sur lesquels nous souhaitons améliorer les conditions de travail du personnel 🙂

 

Nous avons donc créé des outils adaptés afin de supprimer les Troubles Musculos Squelettiques dans ce secteur. 

 

Pour jeter un œil sur quelques réalisations, cliquez ici. 

 

 

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